saint-tropezla ville de tes rêvesLe vingtième siècle, siècles des médias, de la rapidité de l’information, des stars et du glamour, ne pouvait pas garder longtemps secret la découverte de ce paisible village, à l’architecture simple et reposante, au sable fin, et au soleil omniprésent.
Saint Tropez: le village intellectuel.
Dès l’après guerre, vers 1950, Saint-Tropez est redécouverte par les plus grands noms du cinéma et de la peinture: Françoise Sagan, Jacques Prévert, Pablo Picasso, descendent de Paris à ce qui est déjà « Saint Trop » pour les vacances d’été, et le petit village de pêcheurs séduit ces intellectuels avides de soleil, de détente, et surtout d’authenticité méditerranéenne. Bientôt, tout Saint Germain des prés descend s’installer dans le quartier désormais mythique de La Ponche : on peut y voir Juliette Gréco ou Boris Vian. L’écrivain Colette, grande amoureuse de Saint Tropez s’établit dans la baie des Canoubiers, à la « Treille Muscate ». Le musée de l’Annonciade expose les aquarelles, dessins, et peintures que les plus grands ont consacré à Saint Tropez et ses paysages. On peut y découvrir des chefs d’œuvre de Matisse, Derain, Marquet…
Saint Tropez: le village glamour.
Si la plupart de ces intellectuels qui fréquentent la côte sont peu connus, ce qui pour un moment va retarder le tourisme à Saint Tropez, la situation ne va pas durer bien longtemps. La popularité du petit village va soudain exploser, plusieurs événements venant coïncider pour que la France entière puisse enfin découvrir ce petit paradis, au grand dam de ses habitants et des stars qui pensaient s’y relaxer incognito.
Brigitte Bardot et la Madrague.
Saint Tropez reste associé à celle qui devint un mythe à peu près au même moment que le petit village, Brigitte Bardot. Tout a commencé lorsque l’actrice émit le souhait d’acquérir une propriété donnant directement sur une plage de la Méditerranée. Or ses parents, possédant une résidence à Saint Tropez eurent tôt fait d’influencer son choix lorsqu’ils entendirent parler d’une charmante villa à acquérir dans les plus brefs délais : il s’agissait de La Madrague. Brigitte Bardot qui tournait alors en Espagne fit la visite de la propriété, qu’elle s’empressa d’acheter. La Madrague devint alors le fief de la jet set de l’époque, certains des plus grands noms du cinéma et de la chanson s’y côtoyant : Delon, Belmondo, Sacha Distel, Gunter Sachs passèrent par là. En 1963, Bardot finit de donner ses lettres de noblesse à La Madrague en lui dédiant une chanson éponyme. Aujourd’hui, la propriété appartient à la fondation Brigitte Bardot, l’actrice ayant émis le souhait de la transformer en musée dont les bénéfices iraient à l’association dédiée à la cause animale.
Les gendarmes.
En 1964, sort le premier opus du Gendarme de Saint Tropez, accentuant encore davantage la célébrité du village, au point qu’il est impossible de ne pas avoir entendu parler de Saint Tropez. Bien que de nombreuses séquences soient tournées dans la commune du Belvédère, certains plans du port de Saint Tropez ou encore de la fameuse gendarmerie sont indéfectiblement associés au village, qui connaît alors un tourisme massif, bien que toujours populaire et bon esprit. 6 épisodes seront consacrés aux aventures du gendarme français le plus célèbre et le plus drôle, Louis de Funès étant dans les années 60 aussi connu et populaire que Bardot.
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